Lorsque l’on envisage le rachat d’une entreprise, il est nécessaire de suivre méthodiquement plusieurs étapes afin de garantir le bon déroulement de son projet. Parmi ces étapes, on compte celle de l’évaluation de l’entreprise. Intervenant après le diagnostic, et pendant la conception du business plan relatif au rachat, l’évaluation de l’entreprise permet différentes choses. Plusieurs méthodes existent, et offrent toute une vision différente du potentiel de l’entreprise. Nous vous proposons de découvrir ces méthodes à travers cet article.

L’évaluation d’une entreprise : une étape cruciale avant le rachat

Le projet de rachat d’une entreprise n’est pas anodin, et doit être préparé au mieux afin d’en garantir le succès. L’évaluation d’une entreprise permet de s’assurer de sa situation financière, mais aussi de son potentiel, et ce, dans le cadre d’un rachat. Pour cela, vous pouvez consulter notre guide.

 Mais qu’on ne s’y méprenne pas, il existe néanmoins plusieurs méthodes d’évaluation d’une entreprise, et toutes offrent une vision différente. Tout dépend donc du point de vue que l’on souhaite adopter.

Toutes ces méthodes ont toutefois quelques points communs : la phase de l’évaluation permet de faire le point sur la capacité d’autofinancement de l’entreprise, mais aussi sur son endettement. Toutes les données économiques de la société sont mises en lumière et analysées, mais ce ne sont pas les seuls critères à être pris en compte. Ces derniers varient en fonction de la méthode qui est appliquée.

Quelle méthode d’évaluation choisir ?

On dénombre trois types de méthodes qui permettent d’effectuer l’évaluation d’une entreprise. Chaque famille de méthode va permettre de faire ressortir un point de vue particulier. Il est, par ailleurs, possible de profiter de conseils adaptés au monde de l’entreprise sur entrepriseetcompagnie.fr.

Les méthodes appelées “patrimoniales”

Ces méthodes d’évaluation d’une entreprise ont la particularité de mettre l’accent sur la valeur économique nette de l’entreprise. Il est principalement d’usage d’évaluer les actifs de l’entreprise, et, plus précisément, de soustraire la valeur des dettes de l’entreprise à sa valeur vénale. Les méthodes de patrimoniales peuvent être privilégiées dans le cas où l’on souhaiterait évaluer la valeur de remplacement ou de liquidation de la société.

Cette façon de procéder possède, néanmoins, le désavantage de ne pas tenir compte du potentiel de l’entreprise ; une société en déficit peut avoir des projets très intéressants en ligne de mire, ce qui peut constituer un critère décisif dans le cadre d’un rachat.

Les méthodes dites “de rendement”

Au contraire des méthodes précédentes, les méthodes de rendement qui permettent l’évaluation d’une entreprise se focalisent sur le potentiel de la société, et sur ce qu’elle pourrait rapporter à l’avenir. C’est donc le dégagement de bénéfices qui constitue le principal critère de l’évaluation.

 On déduit ensuite la valeur de la société, tout en prenant en compte le risque de non-réalisation des bénéfices prévisionnels. Ces méthodes peuvent être employées aussi bien par le cédant que par la personne intéressée par le rachat de la société.

La comparaison avec d’autres entreprises

Le principe des méthodes comparatives est de partir de l’idée que l’entreprise vaut ce que les autres entreprises valent. Au cours de l’évaluation d’une entreprise, sa valeur est donc déterminée en fonction de la valeur d’autres entreprises du même secteur, et de la même taille.

 Bien entendu, la valeur de transaction de ces entreprises doit être connue.

L’importance du contexte économique global

Le choix de la méthode à proprement parler dépend de la vision que l’on souhaite adopter de l’entreprise que l’on rachète. Il convient, en plus de tout cela, de prendre en compte le contexte économique global pour s’approcher de la vision la plus juste possible.

 On peut, par exemple, tirer un très bon exemple de l’impact du coronavirus sur l’économie, qui est très bien expliqué par ici.